vendredi 8 juillet 2016

La fin du déneigement?

Déneigement à Montréal dans les années 70





Il y a quelques mois, je suis tombé sur un nouvelle intéressante (ici et ici): des chercheurs du Nebraska ont mis au point un béton chauffant, permettant de faire fondre la neige et la glace. Le tout sans tuyaux ou fils, puisque c'est la masse du béton lui-même qui conduit l'électricité.

Pour le moment, ce béton coute encore un peu plus cher que du béton normal, mais ce cout baisse continuellement.

Au Québec, il semble qu'on n'ait pas amélioré la construction des routes depuis des décennies. Nos routes s'effritent bien vite, se remplissent de nids-de-poule, s'effondrent autour des bouches d'égout, prennent la forme de vague là où des autobus ou des camions passent ou s'arrêtent. De plus, le déneigement coute cher, il endommage les routes et le mobilier urbain, et de toute manière, prend plusieurs jours à se compléter, intervalle pendant lequel les voitures et les piétons sont pris dans la neige et la glace.

De plus, on dit que les incessants cycles de gel-dégel seraient la cause première des nids-de-poule.

Alors qu'attend-on pour au moins essayer ce béton nouveau genre? Imaginez-vous ce que serait Montréal si la neige fondait dès qu'elle tombe sur le béton des rues et des trottoirs? Plus de bancs de neige, plus de pelletage, plus de verglas, plus de jambes ou de hanches brisées. On pourrait utiliser les vélos ou les scooters à l'année longue. Et celles et ceux qui portent la jupe ou la robe auraient moins froid.

Certes, il serait impossible de transformer du jour au lendemain toutes les rues de Montréal — cela prendrait même plusieurs décennies — et il y a un cout, mais je me demande si le jeu n'en vaudrait pas la chandelle, même financièrement. Tout d'abord, le béton est plus durable que l'asphalte. Ensuite, on mettrait fin aux couts du salage et du sablage des rues et trottoirs, aux couts directs du déneigement et aux retards dus à la neige et au déneigement. Le mobilier urbain, les arbres et les clôtures privées souffriraient moins. On peut même imaginer que, sans les machines de déneigement, les villes émettraient moins de gaz à effet de serre.

Changer la forme des rues

Un autre changement qui me ferait plaisir, ce serait de changer la forme des rues — mais c'est sans doute impossible partout où c'est déjà construit. Depuis les anciennes routes romaines, les rues et chemins sont convexes. C'était sans doute une innovation importante il y a 2000 ans, et cela a encore sa place à la campagne, là où les routes sont bordées de fossés. Mais, en ville, tout ce que ça fait, c'est créer des flaques d'eau le long de trottoirs, éclabousser les piétons et amener aussi toutes les feuilles mortes et détritus le long de ces mêmes trottoirs, là où les vélos sont tenus de passer. Pourquoi ne pas faire plutôt des rues concaves et mettre les bouches d'égout au milieu des rues? Il me semble que ça serait logique, non?

Évidemment, à la campagne, il ne serait pas question de chauffer les routes ou d'accumuler l'eau en plein milieu. Il faudrait même étendre l'idée des écoroutes, routes non salées. Il suffit alors de ralentir et d'avoir des meilleurs pneus. Est-ce trop demander?



L'image est tirée des Archives de la Ville de Montréal et est reproduite sous la licence CC BY-SA-NC 2.0.

samedi 2 juillet 2016

Quelques rappels historiques sur le 1er juillet

Premier drapeau canadien après la Confédération.
Je me permets de reprendre ici un billet de blogue de Jean-François Lisée sur le 1er juillet 1867 et l'élection provinciale qui a suivi.