samedi 25 mai 2019

Une proposition de réforme de l'orthographe

Bien que je la maitrise (et que mon emploi dépende de cette maitrise), je trouve que l'orthographe du français est d'une complexité inutile et j'encourage des démarches comme celles de Mario Périard ou de Nicolas Viau. Or j'ai reçu aujourd'hui de la part de François Mathevet, un ami Facebook, deux autres propositions dont je veux vous faire part. La première s'intéresse particulièrement aux voyelles finales, tandis que la seconde propose un moyen ingénieux de noter certaines liaisons. Voici un exemple de la première:
Pendant la guèr fédéral des États-Unis, un nouvo cleub très influent s'établi dans la vil de Baltimor, en plein Mèrelent. On sai avec quel énergi l'instint militair se dévelopa chez ce peuple d'armateur, de marchan et de mécanicien. De simple négocian enjambèrt leur comptoir pour s'improviser capitaine, colonel, générau, sans avoir passé par les école d'aplicacion de Wèst-Poynt; ils égalèrt bientot dans «L'art de la guèr» leurs colèg du vieu continent, et come eus ils remportèrt des victoirs à force de prodiguer les boulets, les milion et les omme.
Mès en quoi les Américains surpassèrt singulièrment les Européen? ce fu dans la sience de la balistiq. Non que leurs arme atteiñist un plus ot degré de perfeccion, mès èls ofrirt des dimension inusité, et urt par conséquent des porté inconu jusqu'alors. En fèt de tir rasant, plongeant ou de plein fouet, de feu d'écharpe, d'enfilade ou de revers, les Anglè, les Françè, les Prussien, n'ont plus rien à aprendre; mèz leurs canon, leurs obusier, leurs mortier ne sont que des pistolet de poche auprès des formidable engin de l'artilleri américaine.
Et voici une exemple de la seconde, qui utilise le symbole ² pour noter le s final de liaison (prononcé /z/), résolvant ainsi un des principaux problèmes d'une écriture plus phonétique du français. (François utilise aussi la lettre q pour le son /g/, sans que je sache trop pourquoi).

Pendan la qèr fédéral dé²Éta²Üni², un nuvo klöb trè²inflüen s'établi dan la vil de Baltimor, en plein Mèrlente. On sè²avèk kèl énerji l'instin militèr se dévelopa cé se pëple d'armatër, de marcan é de mékanisien.
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