Au Québec, on n'aime pas la chicane. On en a eu un autre exemple hier, alors que Pierre-Karl Péladeau affirmait qu'il ne modifierait pas le Code du travail en l'absence d'un consensus, comme on peut le lire dans Le Devoir d'aujourd'hui:
Il [Pierre-Karl Péladeau] a plutôt tenté de dissuader son confrère de dépoussiérer le Code du travail en l’absence d’un « consensus » des acteurs de la société civile. « Si, toi, tu veux toucher au Code du travail Alexandre, bien, bonne chance, parce qu’il risque également d’avoir du côté patronal des exigences qui ne seront pas nécessairement dans le meilleur intérêt [des travailleurs] », a-t-il soutenu.
Pourquoi devrait-on toujours attendre qu'il y ait un consens social pour faire avancer les choses? Dans le cas des relations de travail, il est évident que, puisque les intérêts des uns et des autres s'opposent, on n'aura jamais de consensus, sauf peut-être celui de changer les choses. Le rôle du gouvernement n'est pas uniquement de trouver les consensus puis de légiférer, mais de mettre de l'avant le bien commun. Pas de manière bulldozer, certes, mais, un jour, faut se brancher.
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